Mickaël Tirpan revient sur son départ d'Eupen: "Je pensais recevoir plus de respect"
Avant Mouscron-Eupen, Mickaël Tirpan revient sur son départ du Kehrweg
- Publié le 24-08-2018 à 10h49
- Mis à jour le 24-08-2018 à 10h50
Avant Mouscron-Eupen, Mickaël Tirpan revient sur son départ du Kehrweg Alors qu’il lui restait encore un an de contrat, Mickaël Tirpan a mis fin à son aventure eupenoise. Pour répondre à l’appel de Lokeren. À la veille de l’important Mouscron-Eupen, il se livre.
Mickaël, comment cela se passe-t-il à Lokeren ?
"Une adaptation est bien sûr nécessaire. La mentalité et la manière de travailler sont différentes dans un club flamand. C’est plus rigoureux, ça se rentre plus dedans et il faut prouver chaque jour !"
À vrai dire, on vous voyait plutôt vous lier à l’Antwerp…
"Il y a eu des contacts entre Mogi Bayat et le club. Mais Lokeren s’est manifesté, m’a convaincu par son projet sportif et j’ai marqué mon accord. J’avais envie de découvrir la façon de travailler de Peter Maes, réputé pour être un entraîneur aimant le travail. C’est vrai, il n’y a pas de répit !"
Vous avez chacun un sacré tempérament, non ?
"Il pousse chaque jour chacun à avancer, à progresser. On a deux caractères forts. Mais on s’entend."
Revenons à Eupen. Pourquoi avoir quitté l’Alliance alors que vous disposiez encore d’un an de contrat ?
"Je suis parti car j’ai senti, pendant les playoffs, qu’Eupen jouait clairement la carte de son projet. Quand je vois mon temps de jeu en phase classique et celui, très faible, en PO2 ... J’ai toujours donné 100 %, voire plus lorsque j’ai joué blessé… Je pensais recevoir plus de respect."
Vous pensiez, dès lors, ne plus entrer en ligne de compte pour la saison 2018-2019 ?
"Peut-être auraient-ils eu besoin de mes services durant la phase classique…"
Que conservez-vous comme bon souvenir de ce passage à Eupen, alors ?
"Je tiens à préciser qu’il n’y a eu aucun souci avec Claude Makelele. Ce qui me tient le plus à cœur est d’avoir fait le boulot, d’avoir participé au maintien d’Eupen en D1."
Avez-vous encore des contacts à l’Alliance ?
"Non, depuis que mon ami Mbaye (Leye) n’y est plus non plus. On est tous les deux des travailleurs, avec le même but d’aider l’équipe."
"Supporter de mes amis"
Mickaël Tirpan évoque les soucis de ses anciens clubs et son penchant… hurlu
Avec deux campagnes prestées à Mouscron et une à Eupen, Mickaël Tirpan connaît les actuelles lanternes rouges de l’intérieur.
"Je suis surpris du zéro pointé d’Eupen dans la mesure où le club a tout de même acquis des transferts confirmés en D1 comme Pollet ou Milicevic. Je pense qu’il s’agit d’une question de temps pour les Pandas : l’équipe va trouver son rythme dans les prochaines semaines."
Même étonnement concernant le faux départ hurlu ? "Ils ont réalisé de meilleures prestations et encaissé beaucoup moins. Ils disposent déjà d’un bon bloc défensif qui va encore être renforcé par l’arrivée de Noé Dussenne. C’est devant que les améliorations doivent s’opérer. Dans cette optique, le retour de Selim Amallah fera le plus grand bien à l’équipe."
Doit-on, déjà, parler de confrontation de la peur ce samedi ? "Mes deux anciens clubs ne doivent pas se mettre de pression inutile, il restera encore énormément de duels par la suite. Vous savez, on n’est guère mieux placé avec Lokeren…"
Samedi, l’arrière droit aura un penchant pour Mouscron.
"Le club est plus familial, il y a des liens entre toutes ses composantes. Samedi, on va dire que je serai supporter de mes amis Dussenne et Amallah. De plus, Mouscron restera toujours dans mon cœur; c’est là que j’ai reçu ma chance en division 1."